L'automne qui jaillit Aux abords de la fin de l'été Si fragile et muet Cette phase de l'année Où tout paraît Si mélancolique Les semences ne sont que cendres Au coeur de cet automne Riche en arborescence Et voilà l'hiver Qui désespère toute la terre Avec pour seul ami La lueur d'un soir Qui éclaire l'être De ses gestes rituels Ces jardins paisibles et Indescriptibles Blanc comme neige Où seul un oiseau apparaît Vêtu de beige Sur une branche si fragile Qu'un papillon si léger L'effriterait à jamais L'hiver et ses caprices Ses folies et ses supplices Seul doute en lui L'homme nageant Entre sa tendresse et son allégresse Ses paysages merveilleux Rêves de joies et joies d'hier Pour combler les coeurs heureux Et le printemps arrive gaiement Une âme réjouie Un être s'oublie Il suffit de peu de choses Un peu de soleil sur des roses Qui donne à cet air morose L'arrivée de l'été Un regard si pur Un peu d'azur Les couleurs de l'été Frissonne mes joues Mon regard soufflé La joie et la gaieté Voici l'été enfin arrivé Caressant lentement La tendresse de l'être Pour gagner l'horizon D'un charme d'évasion C'est le moment de rêver D'une journée ensoleillée Ou l'âme éthérée Se noie d'éternité...