Elle a touché mon coeur dans un silence, A une période qu'on nomme adolescence. Elle s'est alors alliée à ma souffrance, Et depuis ne fait preuve d'aucune clémence.
Elle est revenue à pas de velours, Et succéda à quelques beaux discours, A des promesses et serments de toujours, Que me murmurait mon premier Amour.
Encore sur mon visage en un jour de deuil, Complice de mes larmes à la vue du cercueil. Elle prit sa place dans mes moments de recueil, Quand j'entendais chanter et rire mon aïeule.
A chaque instant, à chaque occasion, Quand on voudrait qu'elle ne soit qu'illusions, La tristesse refait son apparition, Pour jouer son rôle à la perfection.