Le ciel se nuançait de vert pâle et de rose Aux antipodes de mon attitude morose Filtrait à travers les plis des sombres tentures Ornant les fenêtres de la vieille masure
Le vent fait danser les grands arbres marcescents D’une danse affolée de mécontentement J’avance précipitamment sur le sillage Les douces fleurs fanées craquèlent à mon passage
Pour étouffer l’âpre amertume et la douleur Cette rancœur enracinée dans mon cœur Qui m’entrave, m’enchaîne, me gêne et me freine
Je me noie dans les eaux de ce lac adjacent Profondes à l’image de mon ressentiment Bientôt, je ne suis plus qu’un souvenir ancien.