Parfois sur du satin j'ai dessiné la nacre De nos corps enlacés, la nuit ne formant qu'un, Et j'ai laissé mes doigts sur la toile du soir Deviner tes contours pour mieux me souvenir.
Les instants suspendus dans les jardins d'éden Où nos trames impures ont su s'appartenir Reviennent en spirales déshabiller mes nuits, Et oublier tes cendres pour enfin te banir...