Le ciel est incertain, les vases sont clos. Tu y déposes le délicat jasmin Celui qui envahit ton cœur Et les parterres d’une façon si sauvage Que tu l’envie car torpeur S’immisce et demeure.
Les chemins en clair obscur Offrent toujours les mêmes visions Du désert où le soleil se lève Si difficilement.
En toi, le vent chancelle Le sable s'illumine Un coulis d’air frais Sillonne comme une main amie La peau de ton dos, tu frissonnes Mais de plaisir.
Il est un temps de langueur D’abandon aussi, d’écoute rêveuse Les jolies dunes nous y invitent. Tu es dans l'oasis Du lit aux collines, il n’y avait qu’un pas. Un ami se lève, à peine, Et toi, tu rêves encore............