Pourquoi les perles de rosée se font aux soirs câlins, La rose coquette se parfume du charme clos de l’écrin, Pourquoi se consume les ors de quelques crépuscules, Traversé d’un vol incertain humant les nuages qui ondulent.
Pourquoi, tous mes souvenirs, Ton visage tourne ses paupières sombres de quelques mystères Pourquoi la tourterelle fait un secret d’une joie tranquille Veillant la dentelle d’une toile sculptée de givre qui rutile
Quand au loin le clocher mutin happe les rumeurs de la ville Pourquoi, tous ces devenir, ce violon qui butine les cordes Pourquoi ces pleurs punis vagabondent avec douceur et tristesse
Que plisse mon inconnue de sa mélancolique détresse, Quand le spleen déroule de mon âme déliquescente, moi le petit Pourquoi, tous ces délires, sur l’allée des souvenirs aux am Pourquoi aimer ce jour peuplé des ressacs à l’écume scintille En vagues chevauchées rythmées par les chevaux de désespérance Les larmes sont la demeure de mes errances.
Pourquoi ici gésir, Course immuable mes pensées jettent un dernier regard, Par des fenêtres au ciel ouvragé de reflets bizarres, Pourquoi aller vers des cieux inconnus que l’on viol, Partir sur la pointe des pieds dans un profond ras le bol, Pourquoi ? Mon cœur pourquoi ? .