Vague à l'âme Et beauté perdue Sur ce tombeau de larmes Où je fini déchue
Pâleur de mon visage Comme une vieille femme abîmée par l'age Sous mes doigts, il n'y a plus ta chair Juste cette pierre
Une pierre glacée, sans vie Comme pour prolonger cette douleur d'absence Tu es là sans être ici Ton corps inanimé, tant de réminescence.
Ces gravures représentant ce nom Que mes lèvres ont tant effleuré Des fleurs sur ta poitrine marbrée Tu les aurais aimées Elles sentent si bon ...
Cette terre tout contre toi Comme je le faisais autre fois Je ne ressentirai plus ce contact charnel Pourquoi nous ne sommes pas éternel ?
Ta disparition précipitée Alors qu’à tes côtés je voulais rester Dans ce cimetière je resterai errante Espérant un jour que je sois mourante Je m'allongerai aux coté de ton corps de pierre Laissant la mort m'emporter Tel le vent emporte la poussière
Je vénérais la mort Toi la vie et mon sourire C'est toi qui est parti d’abord Et c'est moi qui voulais mourir...