Si donc je te perds, Alors je me perds. Tu es le fil d'Ariane, Ma vue et mon âme. Dans ce labyrinthe, Le cœur et l'étreinte, Nous cherchons partout, Et même à genoux. Debout, nous sommes forts ; Allongés, des corps. Je suis le chemin Sur qui passent tes pas. Va vers le matin. L'herbe est douce aux mains. Qu'attendre d'un baiser, Si ce n'est après ? La rosée s'étend Même hors de la route, Car la vie cherchant Où mettre ses gouttes. L’œil est plus humide Que le peuvent nos odes. Car les mots approchent, Mais le cœur qui touche. Peux-tu me donner Ce que je n'ai plus, Cœur que j'ai prêté Pour que tu le mues ? Un cheveu s'envole Même s'il n'a pas d'aile. Tout peut à qui veut. Tout peut, je le veux. Un sourire qui charme, Les sirènes désarment, Et derrière tes lèvres, Une voix de rêve. Fais que le réveil Jamais ne s'éveille. Soyons comme amant Pour d'autres serments.