Esclave de la vie, je la supporte. Je ris, j'étouffe dans cette cohorte. S'obstiner à lui tendre la main, Et se retrouver seul, sans lendemain.
Sous les cendres éclaire encore une braise. Que sont donc ces voix qui ainsi se taisent? Y-a-t-il jamais un au-dela au loin Pour libérer nos corps de cette faim?
D'un cri, d'un souffle, je respire encore. Et pourtant, tout n'est que froid au-dehors. La peurs, les pleurs, les rires, tout est trompeurs. Croire à demain, croire à cette lueur.
Debout sur le marbre glacé, je vois, Un sourire, des yeux et avec emoi Les miens viennent alors troubler ma vision? Demain je serais face à l'horizon.