Je t’admire tout au long cette nuit paisible et docile Je passe mon cœur sur tes lèvres et ma main dans tes cheveux J’incruste sur tes joues les empreintes de l’entité que nous Et sais désormais qu’à tes côtés je ne serai plus futile
Mon cœur bat au rythme de ta respiration Lente et sereine, tu rêves, tu songes, tu vies Mes paupières battent au rythme de nos passions Saines, dénudées de tout vices, et dans la pénombre tu luis
Une aura imaginaire enveloppe ton corps d’un blanc éclatant Je rêve éveillé, je cauchemarde endormi lorsque tu es loin d Je sens les aiguilles du temps tourner d’un mouvement réguli Griffant mes entrailles, sachant que dans quelques heures tu
Plus que quelques heures M’oublieras-tu ? Encore quelques minutes Quand reviendras-tu ? Le soleil se lève, et tu ouvres les yeux La nuit s’achève et libère les cieux
Un dernier baiser et tu me quittes Pour quelques jours, pour quelques vies Et ce train, ce serpent d’acier s’enfuit si vite Que la courbe de tes lèvres déjà me fuit