Journal poétique du Bounty
Journal poétique de bord le 16 aout 1787
Ainsi commença notre glorieuse traversée
Journal m’accompagnant dans la tombe
Voyage en mer fais d’espoirs et de vérité
Partons, en mer, vers le nouveau monde
Je ne suis pas un capitaine ou conquérant
Je ne suis q’ un simple matelot
Naviguant, fièrement au quatre vent
Au Bounty, valeureux bateau
S’est mon deuxième voyage en ces lieux
J’espère revoir Tahiti,à ma douce, ma belle
Et tout les jour sur le navire je prie dieux
Tahitienne des iles, femme du soleil
Journal poétique de bord le 23 décembre 1787
Maudis capitaine qui n’écoute pas nos requêtes
Ce chien, nous privent de pain, et de fromage
Nous avons essuyé une terrible tempête
Amarrer à Tenerife pour cause de naufrage
La maladie, et les famine nous guettent
J’espère de tout cœur revoir, ma Tahitienne
Fatigué, mais l’âme rayonnante d’un poète
Fou ! entendrais-je le champ des sirènes
Journal poétique de bord le 23 mai 1788
Nous avons passé le cap de Bonne-Espérance
Nous y avons mouillé l’ancre pour midi
Dieu sois loué, fin de notre souffrance
Les marins sont heureux ils dansent, ils rient
Nous faisons le plein de ravitaillements
Du pain, du rhum, des poules, du porc séché
L’espoir revit, sur le navire poussé par les vents
Ma belle, je serais, bientôt, a tes cotés
Journal poétique de bord le 20 aout 1788
Nous arrimons sur les côtes de Tasmanie
J’ai vu s’ éteindre, un matelot, un frère
Paix a sont âme, il fut emporté par la maladie
Et son corps sans sépultures,jeté par la mer
Les rats sont chassés par les marins
Alors l' équipage, devient parfois vautour
Le scorbut nous ronge les os des main
Au diable le capitaine, et ces beaux discoure
Journal poétique de bord le 26 octobre 1788
Après dix mois d’ enfer, fin d’une pierreuse traversée
Terre en vue !Nous apercevons enfin l’ile de Tahiti
Ma tahitienne, je sais que tu ne m' a pas oublié !
Sur le navire je sens ce lever,le souffle, d’une mutinerie