Visage si pâle au clair de lune La vierge des eaux l’a baigné Odeur chacal, chair qui brûle Les cierges, les prières, l’on purifié
Les galions n’ont pas coulé Les jarres sont remplies d’or Les canons n’ont plus de boulets Une lourde armure protège son corps
Une triste bataille pour le roi Tel un funeste jeu d’échec Les règles en sont les lois Et le pion fou continue sa quête
Le conquistador a juré fidélité à son roi L église, l'a adoubé par ce pacte Et touts les jours, il en porte la croix Ces cauchemars sont le prix de ces actes
Damnation, il a vendu son âme Sa vertu en ai devenu misérable Ce monde est sans êta dame Ces morts, ces péchés l’accable
Sous son armure son âme, est poison Il à convoité, il à tué, il à pilé l’innocence Il à vue la mort, emporter ces compagnons Cette quête vers l’or, en est sa décadence
De l’or de l’or, toujours plus l’or Tout l’or du monde ne suffirait pas Des morts, toujours des morts Apaches, Sioux, Sheyenne, Incas
Conquistador, Ainsi voué corps et âme Pour cette sanglante quête En versera- t – il toutes ses larmes Ha oui, comme il regrette !
Car le petit pion n’est pas fier Servir le roi, c’est servir son serment Écoutera – t – il toutes les prières Dites ici par tant d’enfants