Les mots sauvages sautent au visage, il s'en dévore chaque Et il y a comme quelque chose qui se dresse là, sans une Mais vrai, ce ne doit être que tristesse et folie d'y cro ... Et l'infini des chemins vierges berce l'Homme qui a
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...Alors mille fois s'embarque sur ces chemins Plus doux, plus malin, plus cher Rouge et balayant toute prière Les abandons guerriers au destin
Mille fois au fond à attendre Le doute, savoir curieux s'il y a Un reste d'âme encore tendre Où l'on se jettera
Mille silences,douces rêveries,imposture Parait-il que ça se mérite?Mais allez Veux-tu vraiment t'en aller? Alors emmène avec toi ton tas d'ordure...
La marche occupera ces monstres Qui au repos dévorent les aimants C'est toi en te retournant qui le montre Dans ton cœur s'effondrent les absents
Ils dansent,rient,se barbouillent flambant Autour des feux où traine le mystère Et les derniers sacrifices empestent l'air Du royaume des monstres et des aimants.
