Que pourrais-je dire de ce sentiment? Si ce n'est qu'il arrive au mauvais moment, Toujours à se pointer, là où on ne l'attend, Arrivant avec vitesse au tournant!
Ne dites pas ce qu'on veut bien vous faire croire! Il ne fait que vous pourrir la vie, Avec persévérance et dupe, il nourrit le désespoir. Il n'est que le fruit défendu de ce Paradis.
Déboulant comme un coup de massue indigne, Ce n'est point une flèche à la douceur d'antant, Qui vous traverse comme une droite ligne, Mais un serpent sans esprit, vous ravageant !
Cupidon vous offre la cupidité! Il a su faire de vous des soumis, Vous qui vouliez l'amour à tout prix, Mais au fond vous l'avez mérité.
Celui-ci, impertinent, ne vous exclura! Trop heureux d'avoir pour cible, Des faibles faits comme des rats, Qui se repentissent à l'auteur de la Bible !
Vous vouliez et vous vous êtes fait eut, Je vous laisse avec ce cadeau empoisonné, Et m'en vais retrouver cette paix Qui est intérieur et loin de ce chahut.