Quand les cravates défont Les sentiers de l'enfance Que les bouches lèchent les surplus d'insouciance Pour briller fric, trinquer vrac Dans un vieux cidre rance Avec toutes ces bulles calquées Claquées de l'impertinence Des bourgeois
Dans un coin de latte vieille Le lustre sali casse Chez eux les ailes de gosses et sans sommeil, ressasse, Crachant les portraits drôles De ceux qui d'un rayon soleillent Sans l'éclat d'un vin cher, cette gnôle Pour cieler les fins de race Ou les races de rien
Les bains coulent de soie Dans les argenteries héritées Et sur les murs, des tableaux peints Sourient en rides sûres de la pérennité ! Des visages pansés des mains propres De ces femmes assistées Scintillent les yeux boursiers, toute la cohorte D'une cataracte en bois gravant les cécités
Et cette bande de cloportes Gît sur le parquet Avec des yeux portés En monnaie sur les barbons de soie ! Leur reflet se scrute encore, malpropre Dans les bains, les cuillers, les couteaux d'or C'est toute l'impertinence de soi Qui moule en mascara souillé
Les pattes s'esclaffent Des saletés de la rue Ca vend mais n'achète pas, ça ne croit plus En ces papillons de vers… De simples minauderies de ceux qui d'envers Pensent le ciel ailleurs ! Et la nuit se finit toujours en ventre marron Sur le dos, à contempler le plafond
Les blattes s'en pouffent Les cafards se bousculent Ca prend mais ne cède pas, ça ne voit plus Tous ces pas filant de vers… De simples songeries de ceux qui d'envers Sentent le ciel ailleurs ! Et la nuit se finit toujours en ventre marron Sur le dos A contempler le plafond