Dans leur lancinante danse aux mille reflets Les vagues parfumées s’étirent et se retirent Laissant sur le sable une empreinte dorée Dont les grains brulant goûtent les plaisirs
La musique profonde de ces lames argentées Comme un requiem empreint de force et de vie Crevant le cœur de son admirateur esseulé Qui dans la sérénité abyssale cherche l’oubli
Le soleil abreuvant ses rayons d’azur étincelant Montre au penseur le chemin de la plénitude Du ciel aux bas-fonds animés et envoutant Il le mène tel l’arc-en-ciel vers la noire béatitude
Alors les vagues sourdes dans un rythme entêtant Rappellent les trop lourds moments de solitude Puis le baiser de l’autre, puis le rire d’un enfant Enfin les bonheurs isolés imposent leurs multitudes