Dov tu nous as quittés, sans un mot sans un bruit, Tu aimais le soleil, et pour nous c'est la nuit ; Qui ne te connaissait, si courtois, si affable, Et ta forte présence à en être palpable.
J'aimais à te croiser en ton "Bonjour Charly" Et puis tu rajoutais "Tu vas bien mon ami ?" ; Quand tu déambulais, tu avais de l'allure, Toujours décontracté au cœur de la nature.
Dov tu vas nous manquer, Là-Haut tu les entends ? Partout sur le Kikar, ce n'est qu'étonnements : "Oh oui je l'ai connu", "Non ce n'est pas possible !", "Dans la force de l'âge, il était invincible !"
Lunettes sur le front, tes cheveux grisonnants, Tu es ce personnage à défier le temps, Pour moi je garderai à jamais cette image, Je t'invoque au présent au détour de ma page.
À tout à l'heure Dov, sur la plage.
Dimanche 20 Juin 2010
À Dov Benkemoun, qui nous a été si brusquement enlevé : un AVC