Cette fière poitrine, enchanteresse en vous, Ses collines s'offrant sans nul autre dessous, J'offre ces lignes-là, gardez les en hommage, Vos vignes d'abondance envahissant ma page.
Quand leur sommet se dresse, effleurés de mes doigts, Quand ma bouche les presse, à les goûter sans voix, Mes mains n'auront de cesse à vous voir hors d'haleine, Et vous êtes princesse aux atours d'une reine.
Leur doux vallon m'obsède et, traçant leur parcours, Ce charme auquel je cède en vaisseau au long cours, Je veux crier "à l'aide, à leurs vagues je coule", J'aime leur pente raide et j'y mêle ma houle.