Comme une armée en marche, au coeur des orphéons, Un fracas de tambours mené par les démons, La fin de l'univers dans son inexorable, Et lutte des damnés dans leur vide insondable.
Toute l'horreur mêlée au règne de la mort, Extinction des soleils et de notre astre d'or, L'humanité réduite à un tas de poussière, Un chaos innommable en son heure dernière.
Retour au "premier jour" et au tohu-bohu, "Que l'obscurité soit, et l'obscurité fut", Un magma plus qu'infâme, inutile et minable, Né du bal des maudits qu'aurait mené le diable.
30.11.2005
Texte pour mon cercle des poètes parisien sur le thème de "fin du monde"