Tu m'as offert un soir, comme une ultime phrase : "Si un jour je mourrais et qu'on m'ouvre le coeur, On pourrait lire au fond d'une secrète case, Écrit en lettres d'or : "Je t'aime, j'en ai peur".
En miroir à tes mots, j'ai mis à ta fenêtre Ma rime entrelacée en ses colliers de vers, Peinture de tes traits comme un tableau de maître, Pour que batte ton coeur en des milliers d'hivers.
Nul autre ne saura, pour te rendre éternelle, Te parer des joyaux qui ornent mon cahier ; Ils sont comme gravés au fond de ta prunelle, Garde-les dans ton coeur, il est mon encrier.