Comme la terre attire à soi les corps célestes, C’est le tien qui m’attire à chacun de tes gestes, Caresses de douceur et je m’aimante à toi Quand tu te fais amante à notre moindre émoi.
Attraction indicible, à peine à ton sourire, Et, lorsque mon regard à ton regard se mire, L’un à l’autre on se fond, des métaux en fusion, Tant que même un volcan n’en est que confusion.
C’est bien plus qu’un appel, ondes en résonnances, Il suffit que je pense, aussitôt tu t’annonces, Je te trouve à ma porte à ton évocation Et nous voilà unis par la même passion.
La mer engloutit tout à la moindre tempête, Mais l’attraction lunaire en a fait sa conquête, Toi tu es l’océan et je suis le voilier, Tes marées m’ont surpris, je suis ton prisonnier.
Si autour du soleil gravitent les planètes, C’est autour de nous deux que se tournent les têtes, La pluie coulant des cieux abreuve le sillon, Je m’abreuve à tes yeux en amant de Sion.