Dans le ciel d'un oiseau j'ai vu s'enfuir une âme, L'une et l'autre planaient hors de ce monde infâme, Leur éclat m'aspirait et moi, comme rêvant, J'en parcourais la vie et la voyais enfant.
L'azur était splendeur, semblant à son image, Au loin je devinais les traits de son visage. L'univers n'était plus qu'un cantique à la foi, Emmêlant le chaos, les secrets et la loi.
Le silence infini s'était fait mélodie, La lumière absolue, flammèches d'incendie. Diaphane et apaisant l'air en ses vibrations Révélait le génie des incantations.
Suprême et séraphique était le chant céleste, Rien n'était important, ni les cris ni le geste, La nature alentour avait d'autres couleurs, Et l'encens embaumait en milliers de senteurs.