Allons ne soyez pas réservées ou pudiques, Sachez donc assumer vos fantasmes discrets, Allongées en vos lits à vous faire lubriques Laissez glisser vos doigts en vos jardins secrets.
Lumière tamisée, envoûtante musique, Déshabillé qui s'ouvre et dévoile vos seins, Votre main les effleure en suprême supplique, Et votre langue glisse en vos lèvres satins.
Frisson qui vous parcourt et le désir qui monte, Vos yeux se sont fermés et vous imaginez Ce corps qui n'est pas là dont vous êtes l'amante, Et vous le ressentez et vous vous caressez.
Votre poignet se fraye un chemin d'entrecuisses, Et vous cambrez les reins, frôlant le clitoris, Phalanges s'insinuent en affolants délices, Vous êtes pénétrées par un si beau pénis.
Va et vient infini, envie jusqu'à l'extrême, Et vous sentez venir, brûlante est votre peau, A votre oreille il crie qu'il vous veut, qu'il vous aime, Extase de l'orgasme et vous êtes ruisseau.