Ce matin au réveil t'étais partie déjà, De ma main je cherchais ta trace sous le drap Mais la place était vide et j'ai trouvé ta montre, C'était un peu de toi que j'ai gardé tout contre.
En son léger tic-tac, c'était aussi ta voix, Je l'écoutais me dire, en la frôlant des doigts : "Tu sais, je suis restée pour que tu penses à elle, Regarde mon cadran, c'est comme sa prunelle".
Elle s'est retrouvée là tout près de mon cœur, Diaphane pureté, d'une infinie blancheur, En la même couleur que celle de sa robe Quand elle virevolte et qu'elle se dérobe.
Car elle aime, c'est vrai, se revêtir de blanc C'est qu'ici il fait chaud et l'été est brûlant ; Cette montre oubliée, signe de sa présence, Reste discrètement sa touche d'élégance.