Dis-moi qu'on est accros, redis que je te manque, Dis-moi que tous les deux nous sommes inconscients, Redis que notre histoire est comme cette jonque En notre mer de Chine et d’extrêmes orients.
Dis-moi que l'on s'enchaîne, esclaves en galères, Redis que je t'entraîne où jamais tu n'allais, Paradis ou Enfer, à perdre nos repères, Redis-moi qu'en ce jour tu m'ouvres tes palais.
Barrières, interdits ne sont que des chimères, Dis le moi je t’en prie, toi que seul je connais, Redis-moi s'il te plait, qu'au venin des vipères, Je suis ton antidote et qu’en moi tu renais.
Dis-moi… non ne dis rien, soyons juste silences Redis-moi ta caresse et nul besoin de mots ; En ces effleurements qui sont nos indécences, Dis-moi encore une fois que nous sommes accros.