Je vous ai oubliés à regarder la Mer, À écouter sans fin la symphonie des vagues ; Vos récriminations se diluent dans l'éther, Vos négativités, en la danse des algues.
Avez-vous quelquefois appris ce qu'est le beau, Les sourires d'enfants, les chants de la nature ? Savez-vous écouter les murmures de l'eau ? Non, vous n'avez en vous que griffure et rature.
Apprenez que dans l'air s'égrènent mes chansons. Et coulent dans mon sang comme coule la sève, Je leur donne la vie comme à des nourrissons Et j'apprends à forger chaque instant comme un rêve.
Allez laissez moi être au fond ce que je suis, Avec mes déraisons et aussi ma sagesse Oui laissez-moi creuser chacun des mes sept puits, Pour y aller puiser l'éternelle jeunesse.