Pour la beauté de l'art, l'éclat d'une peinture, Je me ferais soudard même sous la torture, A délasser mes yeux en la sérénité D'une oeuvre enchanteresse en son éternité.
Laissez, je me délecte aux dessins de l'artiste, A ses coups de pinceau auxquels on ne résiste, Nuances des couleurs défiant l'infini Ou parfois que du gris dénotant son ennui.
On peut imaginer le peintre et son modèle, Une osmose parfaite, à l'image de celle Que le poète fou porte à ses quelques vers Quand son inspiration le mêle à l'univers.
J'ai su parfois entrer et j'ai poussé la porte, Vous m'avez accueilli, un parmi la cohorte, Je vais garder de vous cette esquisse du trait Qui, dans sa perfection, me grise en son attrait.