La falaise est roussie, couleur de l'horizon, Sous le soleil couchant en guise d'oraison ; La mer est moutonnée de vagues incessantes, Et la nuit se revêt de ses lueurs naissantes.
Les rochers sont brunis et ils font le gros dos Car l'écume sans fin les assourdit d'échos ; Elle vient les cogner mais ils sont immuables ; Qui des deux va gagner aux frontières des sables ?
L'eau érode la pierre et s'en vient la polir, Elle se veut complice, en parties de plaisir, Mais l'onde se déchire à l'arête saillante Qui, protégeant la baie, résiste à l'assaillante.