Sur la branche fragile, en timide amoureuse, Juliette les yeux clos, le plumage en émoi, Ses ailes repliées comme un peu langoureuse, Penchait un peu la tête en son grand désarroi.
Comment donc résister à Roméo si beau, A son chant mélodieux, aux touchers de son aile ? Il a ce coup de bec que n'a nul autre oiseau Et, elle adolescente, est une frêle oiselle.
Regardez les s'aimer, si magnifique couple, Que l'air en ses frissons vibre jusqu'à l'éther. Sifflant "Ho Roméo", tout son corps se fait souple, Il est son protecteur, ils affrontent l'hiver.
3 Février 2003
D'après le tableau "Ho Roméo" de Claudette Bédard, montr deux oiseaux amoureux sur une branche