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Charly LELLOUCHE

Bib1, Genèse06 Noé ou Les eaux du déluge

Et quand les eaux d’en haut s’engouffrant en ce monde,
Pour effacer les traces de ce qui fut immonde,
L’homme ayant perverti la nature et les choses
Et ne respectant rien, êtres, animaux ou roses,
La pluie d'abord rosée, était bénédictions,
Puis elle se fit forte, avertir les nations,
Telle était la pensée du Créateur divin
Qui veut le repentir du pêcheur qui revient.

Mais l’ironie domine en l’homme, il se fait pitre.
Là-haut D-ieu ne peut rien, Il fit le libre arbitre.
Ou agir sur l’humain et le faire robot
Et perdre Son pari en le créant dévot,
Etre triste et falot, sans plus de volonté
Qu’un légume ou qu’un astre, en mal d’identité.

Les instincts de la chair le portant vers la bête,
La femme du prochain et le viol et l’inceste.
Las, le déluge tomba, fracassant au passage
L’inhumain et l’enfant, oiseaux et paysage.
Et les eaux bouillonnant, mesures contre mesures,
Brûlèrent de chaleur l’ardeur des créatures.

C’est en quarante jours que l’embryon naît homme,
Lors D-ieu dévasta tout, tels Gommorrhe et Sodome
Quarante nuits et jours, effaçant le visage
De ce qui fut la terre en immonde ravage.

Comme en quarante jours et en quarante nuits,
Au ventre de sa mère l’embryon se construit,
Deux points, ce sont les yeux, un trait c’est une bouche,
Deux trous se font narines, l’oreille se débouche.

Et voilà, l’homme est né, l’âme se fait rebelle
Au ventre de sa mère, s’en repent l’Eternel.
Mais ne détruira plus, par un nouveau déluge
La terre et les oiseaux… l’arc-en-ciel est refuge.

Car D-ieu est longanime et, qui sait, Son pari ?
N’est-il pas que la bête en l’homme soit défi ?
Oui IL veut que l’humain élevant la nature
Domine l’animal, la pierre et le blé mûr.

Nous voilà arrivés en cette fin des temps
Et portant le flambeau, qui es-tu qui prétends
Que ce pari de D-ieu n’a pas été gagné ?
Fille et fils d’Israël, c’est vous Sa volonté.

Genèse VI-9 à XI