Il est le patriarche et père des nations, On se réfère à lui dans les trois religions Dites monothéistes. Mais le D-ieu d'Abraham A été galvaudé, chacun trouvant son âme.
Pourquoi fut-il si grand, en quoi fut-il aimé ? Ses sources de bonté, son hospitalité, Sa tente était ouverte à chaque visiteur Il brisa les idoles et il est l'inventeur
D'un D-ieu immatériel, source de l'univers. Et D-ieu le chérissait et il en fit le père D'Ismaël et d'Isaac, les deux peuples sémites Qui, quatre mille ans plus tard, s'invectivent et s'éviten
Quatre vingt dix neufs ans, le voilà circoncis Dix ans de moins que lui, Sarah lui donne un fils. Et que va-t-il en faire ? A un appel de D-ieu Il attelle son âne et grimpe jusqu'aux cieux
Pour sacrifier l'enfant, son fils, sa destinée, Il lève le couteau, D-ieu l'arrête; un bélier Vient remplacer Isaac; c'est là que la lignée D'Isaac un peuple naît, Abraham bouclier.
Jusqu'à la fin des temps, il sera protection Pour son peuple souffrance, pour les fils de Sion Et chaque fois que D-ieu poussé à la colère Quand Israël l'oublie, à la nuque si fière,
Chaque fois Abraham vient rappeler Isaac La tourmente se calme, on pose alors le sac.