Postérité d'Isaac qu'Abraham engendra, Esaü et Jacob, deux jumeaux vont se battre Toute une vie durant, dés le ventre de Rivka, L'un vivra de son arme et l'autre sera pâtre.
Esaü était roux, de la couleur du sang. Jacob à son talon criait son droit d'aînesse. Contre un plat de lentilles il racheta son rang L'autre craignant de mourir, prêtre en état d'ivresse.
Isaac vieillissant, sa vue avait baissé, Enfumée par la brume en sacrifice païen Qu'offrait à son idole Esaü le guerrier, Il lui mande du gibier pour en faire un festin
Et bénir celui-là avant que de mourir. Mais Rébécca la mère, en ce fils n'est pas dupe Elle, elle a tout compris, Jacob est l'avenir Qu'il faut au peuple juif, lors elle s'en occupe.
Et préparant les mets, elle habille Jacob De la tunique en peau dont se vêtait Adam, Odeur de paradis, Isaac ressent la robe, Il croit voir Esaü et il bénit l'enfant.
Bénédiction volée ? Non il la méritait De lui naîtra Moïse, meneur du peuple élu Que Rivka devinait et que D-ieu chérirait. Jacob est l'avenir, aïeul des douze tribus.
Esaü est fureur, Rebecca craint le pire, En la mort d'un des fils, l'autre époux de païenne. Lors, béni par Isaac, Jacob serrant son livre Quitte ses père et mère et emporte sa peine.