Vos
poèmes

Emportant avec eux le tombeau de Joseph,
Les hébreux, hors d'Égypte, campent prés de la mer.
Pharaon réalise qu'il n'en est plus le chef,
Ses esclaves s'enfuient et gronde sa colère.

Il atèle ses chars et part à la poursuite
Avec peuple et armée pour apaiser sa haine ;
Le cœur empli d'effroi face aux troupes d'élite,
Les hébreux crient au ciel "Pourquoi briser la chaîne,

S'il nous fallait mourir aux confins du désert,
Nous serions mieux esclaves, la fuite est un échec".
Moïse leva alors son bâton sur la mer,
Et vint un vent violent qui mit la terre à sec.

Les eaux furent pour eux une muraille étanche,
Les enfants d'Israël traversant cet espace ;
Lors l'armée égyptienne privée de sa revanche,
Va les poursuivre en masse, imparable menace.

Mais sur l'ordre de D-ieu, Moïse étend sa main,
Alors les eaux refluent et submergent les chars,
Il ne subsista pas, même un seul égyptien ;
Le peuple hébreu renaît, libéré des pillards.

Lors d'une seule voix, Moïse et Israël,
Unis sur l'autre rive et l'effroi conjuré,
Entonnent un cantique de gloire à l'Éternel :
"Qui T'égale mon D-ieu, Toi qui règnes à jamais".

Le périple commence au peuple du désert,
Avec pour nourriture un voile de rosée,
Naissant chaque matin, et dont chacun se sert,
Avec pour nom "la manne", par le ciel, déposée.

Mais tous les vendredis il y avait deux parts ;
Nulle trace de pain le jour du samedi ;
Là est né le Chabbath, sans travaux ni départs,
Pour être pour le corps et pour l'âme un répit.

Exode XIII-17 à XVII

5 Février 2002