Quand quelqu'un d'entre vous offre de son bétail, Si c'est un holocauste (1), un mâle sans défaut, On portera au feu les membres et ses entrailles. Mais l'on peut consacrer du taureau à l'oiseau.
L'oblation sera faite en la fleur de farine ; On l'arrosera d'huile et dessus un encens ; Puis fumée sur l'autel, agréable aux narines, Ce sera sainteté qu'au Seigneur tu consens.
Si la communauté, toute entière a pêché Elle offrira alors, pour son expiation Un taureau immolé et qui sera brûlé ; Les Anciens poseront leurs mains pour le pardon.
Si quelqu'un est parjure et puis qu'il se repent, Ou s'il devient impur, à toucher le cadavre D'un animal immonde, soit sauvage soit serpent, Il fera sacrifice que son âme soit havre.
Ainsi sera aussi objet de sacrifices, La faute par mégarde d'un objet consacré. Celui qui a nié pour garder des prémices, Il devra rendre en sus un cinquième de l'objet (2).
Début du Livre du Lévitique Lévitique I à V
24 Mars 2002
(1) Lorsque quelqu'un a pêché et se repent de sa faute, il offre un sacrifice.
L'animal, était égorgé de façon traditionnelle puis on brûlait, sur l'autel, la partie équivalente du membre qui avait entraîné le pêché. Exemple une patte antérieur pour un voleur.
C'est un sacrifice dit expiatoire. Le pêché peut être égalementinvolontaire.
Dans le cas de l'holocauste, c'est l'animal entier qui était brûlé : cela correspondait à un pêché de la personne au niveau de la pensée. Car alors la pensée affecte le corps entier.
(2) Tout détournement reconnu, après obtention du pardon auprès de la personne lésée, le voleur restituait outre l'objet du délit ou sa contrepartie financière, un supplément du 1/5 de la valeur de l'objet. Alors il avait le droit de faire un sacrifice en demande de pardon du délit avoué.