Ta couleur de cheveux réveillant tes yeux bleus, Blondinette au soleil, allongée sous les cieux, Au milieu de ce parc, tu te détends sereine, Venue de ta campagne pour les bords de ma Seine.
Regard malicieux à voler leur lueur Aux flots délicieux que déverse ton coeur, Tu aimes sans compter et, sans questions aucunes, Ne m'interroges pas et ni ne m'importunes.
Tu prends l'instant qui vient pourvu que je sois là, Quand tu sais que je pars tu ne jalouses pas. Tu connais les parcours de ma vie vagabonde, Tu acceptes mes lois, mes frénésies du monde.
Tu sais bien que nos vies ne font que se croiser, Que je suis tourbillon, que vogue mon voilier Mais tu prends nos moments qui sont alors intenses, Ils sont cet univers liant nos existences.