A ses nattes au vent, dessinées à l'indienne, Le port d'une gazelle et l'allure italienne, Yeux marrons, malicieux, un peu miroirs aux miens ; Je lui dis que ses airs sont un peu bohémiens.
Elle danse, féline et un doigt dans la bouche, Pour rester une enfant, que pas un ne la touche ; Mais ce n'est là qu'un jeu, elle attise les feux, En essence de femme à embraser les cieux.
Elle est emplie d'humour mais prend un air sérieux. Recherchant ses accords, un peu joyaux précieux Puis en prenant le rythme, en généreuse ondine, Elle renaît sirène et s'enflamme Sandrine.
Ses lèvres s'entrouvrant, je dessine ses dents, Des perles de collier en éclats de diamants Et la voilà radieuse en chanteuse un peu triste, Il fallait juste au fond cette ligne à l'artiste.
(29.08.2002) En karaoké-boite, le DJ-café (disparu cette année 2004)