Cafés, bars ou troquets, quelques noms qu'on leur donne, Ils sont ces "lieux communs", rendez-vous de la faune, Depuis l'habitué, verre de rouge au zinc, Jusqu'à la désoeuvrée qui vient de trois à cinq.
Il y a l'éternel : "un pt'it café serré, Avec un verre d'eau" puis on reste planté. Et le cadre pressé qui, avalant sans boire, Debout sur une jambe, oublie son purgatoire.
On y rencontre aussi des étudiants ensemble, Bruyants et chaleureux, intercours qui rassemble. Un solitaire assis, le vague dans les yeux, Il vient chercher l'instant et s'oublie en ces lieux.
Mais il y a bien sûr ceux qui ont le prétexte De parler d'amitié, avec chacun son texte, C'est le cercle poète ou le café philo, Hé bien c'est nous ce soir, en un même tempo.
