U m'avais dit "je n'ose", alors je t'ai guidée, Et toi, en fleur éclose, à sentir peu à peu Ton désir t'envahir, ta main s'est évadée Et, cédant au plaisir, tu t'es faite de feu.
Tu étais là t'offrant, à vivre tes envies, Merveille d'impudeur, tu étais oasis, Mes doigts t'accompagnant, vibraient aux harmonies, De tes mouvements fous grisant ton clitoris.
Tout ton corps se cambrait, en arc sur la chaise, Ta tête rejetée et ta paupière close, Ta langue pourléchait tes lèvres dans leur aise, Les replis de ton sexe étaient nimbés de rose.
Les laves du volcan soudain t'on faite extase, Comme en un au-delà plus rien n'existait plus ; Des hommes et des cieux, tu faisais table rase, En tes gémissements tu n'étais plus qu'un flux.