Imaginez une place, ils sont une centaine, La musique entraînante et emplie de douceur, Un ballet merveilleux et a figure humaine, Une osmose parfaite, ils forment un seul chœur.
Comment peindre de mots cette scène de vie, C'est un tableau vivant de jeunes et de vieux, Là une femme enceinte, ici une ingénue, Et ils dansent en rythme, à défier les cieux.
C'est un peu une valse en commun et sans couples Et, selon le tempo, en leur déhanchement Ils semblent s'esquiver puis en mouvements souples, Ils sautillent sur place et s'envolent au vent.
Ne connaissant leurs pas, j'ai dansé dans ma tête Et ils m'ont fait rêver, comme eux je me drapais En cet apaisement que procure la fête, Alors je me suis dit qu'ici régnait la paix.