Des rangées de palmiers en leur coeur exotique, Une brise légère aux souffles de la nuit, Assis sur un vieux banc de la place typique, La ville se confie, oubliant son ennui.
Car j'ai voulu ce soir lui tenir compagnie Alors qu'il est très tard et que la cité dort ; Ensemble tous les deux, elle est à moi unie Me faisant confidence et m'offrant son décor.
Sa fontaine centrale, en des flots cavalcade, Est la seule à troubler le silence imposant, Elle est ce troubadour qui dédie son aubade, Pour que je ne l'oublie en me faisant amant.
Car, juste avant l'été, cherchant ma résidence, Quand j'ai fait le parcours, évitant les écueils, Là j'ai senti très fort une intense présence Et l'inspiration fit naître mes recueils (1).
La ville est Nathanya, le Kikar est sa place (2), Un lieu privilégié, prisé des vacanciers, Joyau des bords de mer, elle est emplie de grâce, Soyez mes invités quand un jour vous viendrez.
(1) C'est là qu'en Juin, préparant mon installation ici, J'écrivais mes textes : Cartes postales d'Israël.
(2) Nathanya est une ville balnéaire d'Israël très connue, Très fréquentée par les francophones. Sa place piétonnière centrale, le Kikar, avec ses cafés, Restaurants… est un lieu de rendez vous très prisé