Verdure d'exotisme en une allée fleurie, On croirait parcourir le jardin de l'Éden, La vue vous porte au loin, embaumant à l'envie, Homme et nature unis d'un véritable hymen.
C'est un calme apaisant où vous êtes en vie, En une éternité qui vous grise et vous prend, Lors vous levez les yeux comme un homme qui prie, En remerciant D-ieu Qui fait naître l'instant.
À côté vous entrez au paradis de l'arbre, Et, en un coin secret, le murmure de l'eau Vous attire et soudain vous vous figez, de marbre, C'est un ruisseau qui coule en imprimant son sceau.
Il est artificiel, ainsi que sa cascade, Des milliers de couleurs en des flots de poissons Et vous voilà séduit, le reste paraît fade, Là vous oubliez tout, au delà des passions.
À sillonner ainsi les recoins de ma Terre, Je sais enfin pourquoi on en tombe amoureux, On ne doit nulle part en chercher le mystère, C'est en cette "Maison" qu'est la porte des cieux.
16 Février 2005
Un coin, pas loin, à quelques km de la ville où j'habite