Un poster, des photos, des jeunes et des vieux, Des visages confiants, souriants et heureux ; Et pourtant ils sont morts, de la mort terroriste ; Mon D-ieu combien de noms sur cette longue liste !
Je regarde un à un ces êtres disparus, Chacun peut être moi, mais eux ils ne sont plus. Ils pourraient être toi dont on ôte la vie ; Mon D-ieu pourquoi faut-il que règne la folie ?
Là, ce gosse étonné pouvait être le mien Mais de lui et sa mère, il ne reste plus rien Que des pleurs et des peurs, un chagrin sans limite ; Mon D-ieu combien faut-il que l'être humain résiste ?
Voyez comme elle est belle, une allure de star Et comme elle a couru, ne pas être en retard Quand elle a pris son bus avant que tout explose ; Mon D-ieu pourquoi cela, si Tu permets que j'ose ?
Encore une fois, tout près, mon front contre Ton Mur, J'aimerais tellement, en cet endroit si pur, Que tu fasses cesser, Mon D-ieu, tant de tortures ; Combien de temps faut-il, combien de meurtrissures ?
13 Novembre 2008
Dans un bus qui me conduisait à Jérusalem, j'ai lu un article sur l'association Almagor qui lutte pour le souvenir des victimes du terrorisme.
Et il y avait dans cet article un poster de plus de 150 visages de disparus dans la tourmente
Alors près du Kotel j'ai écrit ce texte comme une "Lettre à D-ieu" et j'ai glissé mon manuscrit dans une fente du Mur