Vois je reprends ma plume et reprends mon clavier, Je referme ta page et sèche l'encrier. Tu goûteras bien sûr, un peu comme des signes, Tous mes écrits de toi, mes vers avec mes lignes
On ne peut, tu le sais, vivre de quiproquos, Se chercher sans trouver, je n'aime les accrocs. Il faut toujours savoir arrêter une histoire Et tracer son chemin, parfois même sans gloire.
Non je n'aime les jeux, ni les échecs et mat, L'amour est moins sérieux qu'un problème de maths, Je vis sans nulle loi et sans aucune règle, Un peu d'huile, une olive, un bout de pain de seigle.
Je prends mon sac à dos, je reprends mon vélo, Et file dans le vent, je n'aime le mélo. Je sais qu'on était bien et sais que c'est dommage Mais, voilà jolie muse, a éclaté l'orage.
Non ne regrette rien, je t'ai fait le cadeau D'un bout de moi intense, en écrits sur ta peau, Corps en page de fond dont tu m'as fait offrandes, Lors garde en mélodie ce chant né de mes landes.