Fou, j'ai cette impression, Agnès de te connaître Je te ressens en moi, tu le sais, tu m'apaises ; Charmeuse tu es femme, enfant qui cherche un maître, J'aime entendre tes mots, et fou que tu me plaises.
En ton moindre silence, je cherche tes réponses ; Pour toi je réinvente ce que tu ne dis pas, Je te deviens poète et, toi rose en mes ronces, Quand je t'invente muse, te cherchant, tu t'en vas.
Je t'aime dans ton rire, exhale ton parfum, Es-tu rêve ou soupir, étrange est notre histoire, Toi fille de mon peuple, tu changes mon destin, À jouer du hasard, éveillant ma mémoire.
Il fallait que je vienne en cet instant précis ; En ce presqu'irréel, l'aube d'une rencontre, Entre toi et ma vie, c'est toi que je choisis, Tu es inspiration, carillon de ma montre
Généreuse à ton heure et dominant l'ennui, Naturelle et sauvage, tu veux que l'on te dompte ; Émouvante à l'envi, tu as rempli ma nuit. Suffisait quand tu dis : "Je t'aime et rien ne compte".