Jusqu'où cette avalanche emporte tout avec ? Un éboulis peut-être, un tremblement de terre, Il ne nous reste rien, comme l'est le bois sec, Après que l'incendie l'ait calciné poussière.
Quand viendra l'accalmie ? Y a-t-il un répit ? Il suffit simplement d'ignorer l'anathème, Abandonner l'orgueil, jugement ou dépit Et puis savoir aussi combien elle vous aime.
On l'entend, cavalcade, éphémère galop, Quand, en pur sang sauvage en sa steppe il s'évade, Mais il suffit parfois de le guetter au trot Pour savoir le dompter sans craindre la ruade.
Libre est le Vent du Sud en ses mille parcours, Qui pourra se targuer d'en arrêter la course ? Il vit ses évasions, amours et désamours, Les pieds au ras du sol, le nez dans la grande Ourse.