Tu sais me rendre heureux, je t’ai rendue heureuse ; Mais nous retrouverons le fil de nos amours, Cette complicité tellement délicieuse, Quand rien ne résistait à nos moindres détours
Nous referons ensemble un retour en arrière Et nous effacerons tout ce qui fut défait, Je te réapprendrai l'école buissonnière Où l'on était gamins et de tout on riait.
Car nous les revivrons tous nos instants complices ; Souviens-toi chaque fois où nous faisions semblant De ne pas nous connaître en nous croisant, prémices À nos soirées d'été en amante et amant.
Nous referons aussi nos mille promenades, À parcourir la plage, écouter le ressac Des vagues alanguies, afin que tu t'évades Lorsque souvent la mer t'apaise comme un lac.
Nous nous étions alors promis la découverte De ces coins du pays qui nous sont inconnus, Sa terre rocailleuse ou sa plaine si verte, Surtout les vivre à deux plutôt que seuls et nus.
Nous avions, souviens-toi, la même envie de vivre, Le moindre enchantement, le même événement, Ou s'étonner d'un rien, lire le même livre, Être libre, être ivre, un recommencement.
Lors j'écris "Je le veux" au bas de cette page, Comme on signe un contrat en forme d'un anneau, À ton tour écris-le en un vœu de partage ; J'y paraphe mon nom, apposes-y ton sceau.