D'abord qui ne connaît cet animal des mers Un brin gélatineux, translucide et pervers, Il vous ferait l'aimer en ses formes d'ombrelles, S'il n'offrait tentacules et brûlures charnelles.
Il est bien sûr aussi un célèbre tableau Attribué au Louvre au peintre Géricault, D'un bateau qui sombra, "Radeau de la Méduse", Seuls quinze ont survécu, leur groupe en sera muse.
Qui d'entre nous un jour ne fut paralysé Sans autre mouvement et comme médusé, Évènement soudain et qui nous interpelle Une peur, terreur ou mauvaise nouvelle.
La déesse Athéna, dans la mythologie, Jalouse de Méduse, effet de sa magie, Affubla cette monstre au regard pétrifiant, D'une tête effroyable aux cheveux de serpents.
Moi je veux bien, un jour, que le hasard amène Les yeux ensorceleurs d'une jolie sirène, Si elle porte ombrelle au fil de mon radeau, J'en ferais aquarelle et que brûle ma peau.