Bien sûr je t'ai aimée et tu étais princesse, Je rodais dans les bois, j'emplissais les forêts, Mais c'était dans le temps de ton corps de déesse, Te voilà vieillissante, effacés tes attraits.
Le temps a fait son œuvre et le désir s'estompe, On se revoit parfois, partageant nos secrets, Finie la jalousie quand bien sûr on se trompe, Le long fil de la vie a scellé ses décrets.
Je te conseille encor, ne plus te laisser faire, Tu te confies à moi et ça te fait du bien Et en ces courts instants on fait toujours la paire Mais s'émousse l'envie même à garder le lien.
Aussi laisse moi seul et laisse moi la guerre, Car je m'en vais me perdre en bien d'autres combats, Je vais poétiser comme avant toi naguère, En de jolis jupons, en bien d'autres ébats.