De bleu et de lumière on se remplit les yeux, Des instants d'infini à cent lieux à la ronde, C'est la mer qui s'invite en sa lueur des cieux À notre promenade où l'on oublie le monde.
Deux amis le matin qui prient aux petits jours Puis vont se retrouver aux cours du Rav Naccache, Un instant de bonheur au cœur de leurs parcours, Et on y oublie tout mais surtout ce qui fâche.
Notre coin paradis, à nul autre pareil, Est empli des couleurs d'une immense peinture, Il y suffit alors d'un rayon de soleil, Et on ne dit plus rien, même pas un murmure.
Contre le parapet on contemple à plaisir Ce splendide cadeau dont D-ieu nous fait l'offrande, On le sait tous les deux qu'ici notre avenir Se mêlant au passé n'est pas une légende.
Parfois c'est sous la pluie, et quand grondent les vents, Qu'on ose courageux affronter la tempête ; Personne sur la plage et, en ses flots violents, La mer se fait pour nous amoureuse et coquette.