Tu veux être Guéparde en parfaite féline, Sensuelle à plaisir à en être divine, Tu as été pour moi cette Muse à mes doigts Pour qui j’ai tant écrit à me laisser sans voix.
Emma tu es si belle, à en n’être à personne, Possède-t-on l’été, le printemps ou l’automne ? Tu m’appartiens aussi mais tu n’es pas à moi, Chacun de tes amants tu le mets en émoi.
J’aimais te voir nue, innocente indécente, À m’offrir ton corps et, sans nulle autre attente, Te caresser pour moi, à ériger tes seins, Jusqu’à te voir en jouir là, au creux de tes reins.
Et j’écrivais pour toi quand tu m’étais offrande, Ces moments ne sont plus, tu dis "Je suis plus grande" ; Mais la littérature en perdra mille écrits Que j’aurais peints pour toi en mille et une nuits !